LETTRES AUX ABSENTS
Lettres aux absents traitent de l´absence des figures parentales. Une absence qui n´en est plus une, puisqu'au fil des images, la mémoire restitue leur présence. L’installation déploie au rythme de la nature et du temps un drame familial avec ses fractures et ses blessures. C’est une façon de les réparer. Réparer, c’est faire face à soi-même, à sa propre histoire et à son identité. |
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LES REVES QUI NAISSENT
La vidéo présente un enfant, un chien et un sac plastique. Le sac est l'objet du jeu, il incarne le passe-temps, l'ennui et la rêverie. L'idée d'un cycle traverse une danse lente, mélancolique, voire dramatique. L'artiste engage une réflexion sur le temps, son passage et tout ce qu'il recèle. Le temps qui coule me fascine et reste une toile vierge sur laquelle je déroule mes perceptions. A ceci, il juxtapose une perspective autobiographique à l'oeuvre qu'il dédie à sa mère, trop tôt disparue. C'est un travail très personnel, très surligné, fabriqué avec une envie de témoigner, de raconter mon parcours, sans le signifier clairement mais toujours faire appel à mes émotions et mes sensations. Extrait du catalogue de l'exposition Où poser la tête ? Publication du Fonds Régional d'Art Contemporain de La Réunion. |
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23H45
Rendez-vous avec la nuit pour conjurer ce que le jour nous a laissé d'inoubliable et d'inconsolable. |
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CHAPITRE I
Livré aux doutes, au temps, aux vents qui se meurent ... En réinterrogation, en colère, triste et amer ... Vide ou presque, lâche et courageux à la fois et plus que jamais à l'écoute des bruits du monde, parfois infernaux mais il n'existe pour le moment aucune autre alternative ... Ici et maintenant, un amalgame de sentiments, de sensations, de pensées, de chairs qui sont toujours au présent, toujours aussi fragiles quel que soit l'âge et presque jamais en construction finalement, malgré les tentatives, mais souvent en déconstruction, permanente, parfois sereine parfois bouleversante. Tu l'as vécu, tu le vivras encore, en te disant chaque fois plus jamais ça, ce qui fait ta rage ... Et tu pars et tu disparais malgré la lumière parce que tu sais que c'est ailleurs, parce que tu sais que tu n'attendras plus, qu'il faudrait abattre les murs et construire d'autres ponts. |
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MD370
L'oeuvre se déploie en deux chapitres qui évoquent deux périodes de l’histoire du pays : le moment de la décolonisation et son présent. L’artiste entremêle d’abord des images d’archives : une jeunesse malgache qui danse, la présence militaire française, les mouvements de foule, la contestation. L’insouciance illusoire est annulée par l’autorité et l’idée de répression. Les images contemporaines surgissent : la lumière éblouissante derrière un voile noir soulevé par le vent, Tananarive en construction, ses habitants en marche. Le film est en effet rythmé par une série de mouvements corporels et naturels : la course des nuages, une ville en chantier, la propagation d’une fumée épaisse, le souffle du vent dans les rideaux. Sur un trottoir, des passants marchent dans les deux sens, l’artiste répète leurs mouvements jusqu’à leur disparition. Un avion s’élève dans le ciel, quelle est sa destination ? Peut-être s’agit-il du vol MD370 ? Entre apparitions et disparitions, l’artiste propage les incertitudes et les promesses d’une jeunesse responsable d’une reconstruction individuelle et collective. Extrait du journal de l'exposition Odyssées africaines. |
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WE CAN'T BE
Celui qui tente d'oublier, se souvient. |
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ROMPRE LE SILENCE
Offre en cadeau ta part de colère et de rébellion. |
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ONLY MEMORIES STAY
La performance est un présent pour la ville. Elle déploie un récit fait de souvenirs avec une fragrance de nostalgie et de mélancolie. Elle convoque la mémoire et nos propres histoires inscrites dans cet espace urbain pour avoir été témoin de notre existence. Chorégraphie & Interprétation : Harivola Rakotondrasoa Conception & Direction artistique : Rina Ralay-Ranaivo |
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